Je vous vois...

Bien que je l’aie déjà évoqué dans mon dernier livre Horoscope 2025 (page 24, première ligne ; page 27, quatrième paragraphe), je ressens le besoin d’y revenir.Le deuil du Saint-Père fait remonter en nous des pensées profondes, des émotions vives que nul ne peut contenir. Ce qui surgit appartient à l’instant. Ce que nous choisissons d’en faire, cependant, nous appartient pleinement.

Il y a ce chagrin, encore brut, qui refuse de se fondre dans l’oubli. Cette solitude tenace, qui s’attarde quand tout en nous appelle à la présence. Cet épuisement sourd, contre lequel même le sommeil semble impuissant.Parmi nous, certains portent les autres à bout de bras ; d’autres peinent simplement à avancer.À ceux qui traversent ces heures lourdes, je veux dire ceci : je vous vois. Je vous vois, et je vous honore.

Il n’existe pas de raccourci à travers la douleur. Parfois, la saison est lourde, étrangère à toute légèreté. Mais cela ne signifie pas que l’âme est perdue... Même quand tout semble figé, il demeure en nous une promesse discrète, un souffle minuscule qui aspire encore à la clarté des jours à venir. Et ce souffle, si fragile soit-il, est une victoire.

Merci à vous, qui avez pris le temps d’écrire, de tendre la main, de déposer vos blessures ou d’offrir vos victoires.Chacun de vos mots est une lumière. Et chacun d’entre vous, à sa manière, éclaire ce chemin que nous partageons.

"Merci d'être là, même dans l'épreuve"